Le terme T’chi (énergie) est emprunté au taï chi chuan pour la fluidité de mouvement « jusqu’au bout des doigts et des orteils » et au théâtre traditionnel japonais (Nô) pour la concentration du souffle vital « dans le ventre ».
Le mot Clown recouvre pour nous l’expression des émotions et des ressentis vécus derrière un nez rouge. Le jeu pour nous se présente comme une suite d’expérimentations de soi au contact des autres joueurs, sous le regard supposé bienveillant du public.
En T’chi (énergie) Clown (jeu) nous canalisons vers notre nez rouge les pulsions de vie contenues dans nos émotions et ressentis pour mettre le corps et mouvements et laisser s’exprimer des voix parlées-chantées. Nous élaborons un langage fondé sur le souffle, à travers un processus conscient d’extériorisation –yang– et d’intériorisation –yin-, pour communiquer hors de nos représentations mentales.
La présence scénique: nous la vivons à travers ces cycles « yang/yin » transformant nos émotions et ressentis en « états de corps », et diluant nos représentations mentales dans la réalité incarnée de nos présences physiques. Derrière notre nez rouge, nos corps sensibles en interaction révèlent alors pour les spectateurs des univers oniriques qui les invitent au voyage.
L’énergie clownesque : est pour nous la relation vivante et irreprésentable qui se crée entre tous les joueurs et tous les spectateurs, touchés émotionnellement chacun selon son histoire et sa sensibilité propre, pendant la durée d’une improvisation.